Conférence "Forces et faiblesses du modèle cosmologique standard" par Françoise COMBES
Conférence donnée dans le cadre du cycle de conférence "Physique et Chimie au Printemps 2024", organisé par la FRAMA, la SFP, et l'UDPPC.
Françoise COMBES est chercheur à l'Observatoire de Paris et Collège de France, Médaille d’Or du CNRS 2020, Prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la
science 2021.
Le résumé de sa conférence est le suivant :
Le modèle cosmologique standard (LCDM) est basé sur l'existence de 25% de matière noire froide, et de 70%
d'énergie noire dans l'Univers, qui ne contient que 5% de matière ordinaire (les baryons). Ce modèle permet
d'expliquer de façon remarquable les observations du fond cosmologique micro-onde, avec notamment ses
anisotropies, et la formation hiérarchique des structures de l'Univers, des plus petites galaxies vers les plus
grands amas et superamas. Pourtant, à l'échelle des galaxies d'aujourd'hui, les problèmes se sont accumulés, sur
la distribution de la matière noire trop concentrée, sur le trop grand nombre de satellites autour des galaxies par
exemple. Il existe aussi une tension notable entre la mesure actuelle de la constante de Hubble-Lemaître,
décrivant l'expansion de l'Univers, et celle prédite par le modèle dans les premiers instants après le Big Bang. Les
possibles solutions et évolutions du modèle seront passées en revue.
science 2021.
Le résumé de sa conférence est le suivant :
Le modèle cosmologique standard (LCDM) est basé sur l'existence de 25% de matière noire froide, et de 70%
d'énergie noire dans l'Univers, qui ne contient que 5% de matière ordinaire (les baryons). Ce modèle permet
d'expliquer de façon remarquable les observations du fond cosmologique micro-onde, avec notamment ses
anisotropies, et la formation hiérarchique des structures de l'Univers, des plus petites galaxies vers les plus
grands amas et superamas. Pourtant, à l'échelle des galaxies d'aujourd'hui, les problèmes se sont accumulés, sur
la distribution de la matière noire trop concentrée, sur le trop grand nombre de satellites autour des galaxies par
exemple. Il existe aussi une tension notable entre la mesure actuelle de la constante de Hubble-Lemaître,
décrivant l'expansion de l'Univers, et celle prédite par le modèle dans les premiers instants après le Big Bang. Les
possibles solutions et évolutions du modèle seront passées en revue.
Liste des horaires :
- Le 6 mars 2024 de 16h30 à 17h30 Amphithéâtre Gouy