Conférence donnée dans le cadre du cycle des Grandes Conférences organisées par la FRAMA et la SFP.
Christophe SALOMON
Laboratoire Kastler Brossel, Paris – Académie des Sciences
Grand Prix Louis D. de l'Institut de France, Prix von Humboldt - Gay-Lussac,
Grand Prix Mergier-Bourdeix de l'Académie des sciences
Le résumé de sa conférence est le suivant :
Dans une approche révolutionnaire, Albert Einstein nous a appris en 1905 et 1915 que le concept de temps n'est
plus universel comme le supposait la mécanique classique newtonienne. En relativité générale, les trois dimensions
spatiales et le temps forment un seul bloc indissociable de dimension 4. Et pourtant, aujourd’hui, la mesure précise
du temps est indispensable dans beaucoup d’applications modernes comme le positionnement par satellite ou la
synchronisation des réseaux de télécommunications.
Cette présentation mettra en lumière les progrès spectaculaires réalisés au cours des 50 dernières années sur les
mesures de temps grâce aux horloges atomiques. En parallèle, ces progrès ont permis de nouveaux tests des lois
fondamentales de la physique à l'interface de la mécanique quantique, de la relativité générale, de la physique des
particules et de la cosmologie.